Montaigne – de la cruauté
De la cruauté Est-ce qu’on s’habitue à la violence et à la cruauté ? L’époque sanglante pendant laquelle a vécu Montaigne ne semble pas avoir éteint sa faculté d’indignation vis-à-vis du désir d’horreur dont il a été témoin. Entre autres vices, je hais cruellement la cruauté, à la fois par nature […]
L’auteure et son œuvre
Marguerite de Navarre L’âme de la Renaissance Sa vie, son oeuvre Extraits à écouter et à lire L’univers de Marguerite Approfondir L’âme de la Renaissance La vie de Marguerite de Navarre Marguerite de Navarre naît en avril 1492 à Angoulême, dans une branche de la dynastie capétienne. Son père meurt quand elle est très jeune. […]
Marguerite de Navarre – Amitié trahie
« Ô douceur décevante » Marguerite de Navarre avait consacré un long poème (La Coche) à l’amitié féminine. Un manuscrit retrouvé bien après sa mort nous fait entendre, en contrepoint, les blessures laissées par l’amitié trahie. Amitié, quoi ! ô mot signifiant Tout l’heur[1] et bien dont un cœur peut jouir, Car un ami d’un […]
Marguerite de Navarre – Heptaméron 30
L’Heptaméron XXX Les nouvelles qui composent l’Heptaméron mettent en scène le dérèglement des passions et du désir -surtout masculin. Rien ne sert d’essayer d’échapper à notre condition, semble dire Marguerite de Navarre dans cet extrait de la trentième nouvelle : qui veut faire l’ange fait la bête. Un jeune Gentilhomme, âgé de quatorze […]
Marguerite de Navarre – Heptaméron 11
L’Heptaméron XI Les écrivains du XVIe siècle évoquent le corps très librement : à preuve que Marguerite, reine de Navarre et sœur de François Ier, donne à la onzième nouvelle de l’Heptaméron le cadre de toilettes immondes. Comme dans toutes les nouvelles de l’Heptaméron, la fin du récit se poursuit par une discussion entre les […]
Marguerite de Navarre – Heptaméron 2
L’Heptaméron II Une muletière d’Amboise aima mieux cruellement mourir de la main de son valet que de consentir à sa méchante volonté. (…) Or y avait-il longtemps qu’un valet de son mari l’aimait si désespérément qu’un jour il ne se put tenir de lui en parler, mais elle, qui était si vraie femme de […]
Marguerite de Navarre – Les adieux
Les adieux Retrouvé par Abel Lefranc en 1895, ce poème fait de Marguerite de Navarre l’un des premiers poètes lyriques de la Renaissance. La litanie de ces adieux, écrits à la fin d’une vie intense et tourmentée, disent toute l’ambigüité d’un attachement profond au corps, au plaisir, au sentiment amoureux, dépassé par l’attente d’un […]
Marguerite de Navarre – La navire
La Navire Retrouvé en 1895, ce long poème a été écrit après la mort de François Ier, frère de Marguerite. Comme un navire (le mot était féminin à l’époque), la narratrice tente de rejoindre le « vrai port » et de dépasser un deuil déchirant. Navire loin du vrai port assablée[1] Feuille agitée de l’impétueux […]
Marguerite de Navarre – Le dirai je
« Le dirai-je… » Les dernières poésies de Marguerite de Navarre sont d’une facture toujours plus personnelle, mais elles traduisent aussi l’impossibilité croissante de dire ce qui importe le plus, l’inanité de l’écriture et la nécessité du silence. Pourrai-je bien ma faible main contraindre De s’essayer sur ce papier écrire L’ennui[1] que j’ai tant désiré […]
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