Ecole française, XVIIIe siècle.
Au XVIIIe siècle, on passe beaucoup de temps à table et on adore ça. Gourmand comme personne, Diderot écrit fréquemment à sa maîtresse le récit de ses cuites et lendemains difficiles.
« Je bus des vins de toutes sortes de noms ; un melon d’une perfidie incroyable m’attendait là ; et croyez-vous qu’il fût possible de résister à un énorme fromage glacé ; et puis des liqueurs et puis du café ; et puis une indigestion abominable qui m’a tenu sur pied toute la nuit, et qui m’a fait passer la matinée entre la théière et un autre vaisseau qu’il n’est pas honnête de nommer. » (Lettre à Sophie Volland, le 5 juin 1765)